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Comprendre la phobie : plus de danger dans la réaction que dans l’araignée
Une phobie est une réaction d’alarme démesurée face à une situation ou un objet objectivement peu dangereux. L’émotion jaillit depuis l’inconscient ; elle échappe donc au simple raisonnement logique. Par exemple, les araignées sont responsables de très rares problèmes de santé, alors que les moustiques propagent bien plus de maladies — et pourtant, la majorité des phobies vise l’araignée, pas l’insecte piqueur.
Dans bien des cas, la phobie elle‑même devient plus risquée que son déclencheur : fuite précipitée sur une route, crise d’angoisse en plein escalier, évitements qui limitent la vie sociale.
C’est là toute la nature d’une phobie : une peur irrationnelle installée dans l’inconscient, souvent plus dangereuse pour la personne que l’objet redouté.
2. La compréhension n’aide pas à guérir : pourquoi le savoir ne suffit jamais
Beaucoup de personnes se disent : « Je SAIS que c’est absurde, alors pourquoi mon corps réagit‑il ainsi ? »
Parce que savoir et ressentir ne se situent pas au même étage du cerveau. Le cortex préfrontal comprend, analyse, relativise ; mais la réaction phobique s’imprime dans le système limbique et le tronc cérébral, zones spécialisées dans la survie.
Autrement dit, la compréhension ne traverse pas le seuil de la salle de contrôle émotionnelle. Tant qu’aucune action n’est menée au niveau inconscient, les circuits neuronaux continuent de déclencher l’alerte rouge. C’est là que l’hypnose Ericksonienne proposée à Tours, dévoile toute sa pertinence : elle est l’une des rares approches capables de converser directement avec cette partie immergée de l’iceberg.
Pourquoi l’hypnose ericksonienne est la clé
Quand le cerveau rationnel répète : « Calme‑toi, ce n’est qu’une araignée », le corps, lui, déclenche l’alerte rouge. La raison ?
La phobie est hors du champ de conscience ; elle se cristallise dans des circuits émotionnels profonds. C’est précisément à cet endroit que l’hypnose ericksonienne agit, en dialoguant directement avec l’inconscient grâce aux images, métaphores et sensations. Contrairement à une lutte frontale, la méthode crée de nouveaux chemins neuronaux où sécurité rime avec maîtrise.
3 bis. Plongée dans l’état hypnotique : quand l’inconscient devient tangible
Lors d’une séance, le patient n’est ni endormi ni absent ; il évolue dans un état modifié de conscience où l’attention portée au monde extérieur ralentit, tandis que l’univers intérieur gagne en netteté. Dans cette zone liminale, les signaux habituellement diffus — images, souvenirs, intuitions — deviennent plus tangibles : l’inconscient se dévoile comme un écran sur lequel il devient enfin possible de lire et de réécrire les scénarios émotionnels.
C’est précisément ce changement de focus qui confère à l’hypnose ericksonienne toute son efficacité. Le thérapeute n’impose rien de l’extérieur ; il agit plutôt comme un guide, tenant la lampe torche tandis que le patient explore son paysage mental, découvre des ressources oubliées et laisse émerger des solutions que la logique seule n’aurait jamais produites. Ainsi, l’inconscient, mieux éclairé, orchestre lui‑même la dissipation de la peur irrationnelle, ramenant naturellement l’équilibre émotionnel.
À quoi ressemble une séance dans mon cabinet à Tours ?
La première partie de la séance est la détermination de l’objectif : vous exposez à ce moment-là votre problème à surmonter, ainsi que l’objectif à atteindre.
Pas de demande, pas de travail.
Cette première phase, durant une quinzaine de minutes, permet de bien préciser l’objectif de la séance.
Ensuite vient l’induction hypnotique, puis la phase de travail, où la solution est trouvée par votre propre inconscient, grâce à tout le savoir-faire hérité de Milton Erickson.
Questions fréquentes (FAQ)
“Vais‑je perdre le contrôle ?”
Non ; l’hypnose ericksonienne respecte votre écologie interne. Vous restez acteur·rice du processus.
“Et si ma phobie vient d’un traumatisme ?”
Que la peur soit liée ou non à un événement, hypnose ericksonienne dispose de stratégies adaptées pour transformer l’émotion sans raviver la douleur.